Entre la sophrologie et la psychanalyse, il existe des différences notables. Mais c’est aussi, je pense, à cause ou en raison de ces différences, que ces deux disciplines peuvent s’allier et se compléter dans le cadre d’une perspective thérapeutique. L’une peut s’appuyer sur l’autre et réciproquement. Elles sont toutes les deux comme les 2 versants d’une même vallée : elles ont toutes les 2 le même objectif, celui de faire, acquérir (ou ré-acquérir) au patient la possession de lui-même.
De manière tout à fait sommaire et générale, la sophrologie se présente comme une méthode pédagogique et psychocorporelle. Elle est inspirée du yoga et des différentes techniques de méditation. Elle a le Corps pour plaque tournante, et c’est en voulant agir sur celui-ci qu’elle tend vers ses objectifs thérapeutiques. En ce sens la sophrologie est une sorte de gymnopédie. Mais une gymnopédie avec ses mots clés, sa panoplie de concepts et d’idées majeures. Elle est aussi une technique bien précise reposant sur une multiplicité d’exercices simples et pratiques.
La sophrologie peut être particulièrement efficace pour les personnes qui souffrent de symptômes psychosomatiques (difficulté à gérer ses émotions, maux de ventre, angoisses, palpitations cardiaques, stress, tensions musculaires, acouphènes, insomnies…). Elle agit sur les manifestations de ces symptômes de la souffrance pour les amoindrir – voire les supprimer.
Pour en savoir plus sur la sophrologie, ou pour un accompagnement sophrologique de qualité, qui pourrait venir en complément d’une psychothérapie ou d’une psychanalyse, je vous recommande une excellente sophrologue avec qui j’échange souvent :
Céline Ther, sophrologue à Montpellier.